Quatre heures du matin. La cloche sonne.
Il fait encore nuit lorsque je retrouve le groupe dans la grande salle de pratique.
Oui, les trois premiers jours ont été éprouvants. Mais quelque chose se passe le quatrième jour de la retraite.
Mon désir de bien faire qui m’a exténuée les premiers jours explose en plein vol. Je vois le perfectionnisme, je me vois. Toute cette énergie libérée par la prise de conscience me permet de vraiment commencer à m’observer dans l’instant.